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Lieux Remarquables

Les Lieux Remarquables

Juzennecourt

maison de famille depuis 1840

La propriété du Val Beurnon – qui tire son nom de l’ancien lieudit – a été achetée par le capitaine Jean Labouré pour y prendre sa retraite le 6 juin 1840, et y passer les nombreuses années de sa vigoureuse vieillesse jusqu’à 94 ans.

C’est sa petite-fille, Marie Labouré qui a épousé Ferdinand Lancrenon. Depuis leur petite enfance jusqu’à leur adolescence et leur entrée dans la vie active, leurs enfants y passaient tous les ans le mois d’août avec leurs cousins Labouré : ils en gardèrent tous un souvenir enchanteur.

Leur grand-mère trouvait toujours des moyens de distraction et d’occupation pour eux comme la location d’un âne pour le mois, que l’on attelait à une charrette pour partir en excursions, ou pour approvisionner en planches et en dosses des constructions réalisées par les aînés comme le chalet suisse qui fut pendant plus de quinze ans le centre des jeux et des réunions de famille…

Pendant la guerre de 14, ce fut un lieu de retrouvailles permanent de toute la famille. Au moment du partage entre les frères et sœurs, la maison fut attribuée à Maurice qui continua à recevoir ses cousins Lancrenon et Labouré toujours avec une très grande joie. La maison est devenue un lieu de référence pour plusieurs générations.

Le Ladoux

maison de famille

En 1927, Geneviève et son mari cherchent un lieu de vacances pour leurs enfants qui permettrait d’éviter l’Est et les risques d’invasions allemandes, la proximité des rivières et les risques d’inondations, et qui soit distant de Paris d’une nuit de chemin de fer, permettant un changement d’air bénéfique. Ils ont trouvé en Dordogne « Le Ladoux », nichant à 230 mètres d’altitude et ne présentant qu’un seul problème : le manque d’eau. 
Le Ladoux a servi de point de chute en 1940 pour une partie de la famille et quelques amis fuyant l’envahisseur. C’est grâce à la proximité du Ladoux que Geneviève. s’est installée pendant la guerre à Périgueux avec ses cinq, puis quatre, puis trois derniers enfants.

Lods

village des origines

Lods, qui se prononce « lo », provient d’un nom masculin pluriel datant du XIIIe siècle, « los » (issu du latin laus, qui signifie « éloge », « honneur »). Désignant en latin médiéval une somme versée au seigneur.

Le village de Lods est traversé par la Loue qui s’y écoule en cascades. C’est un village où les forges et la vigne ont longtemps rythmé la vie des habitants.

Les archives montrent que beaucoup de Lancrenon ont eu des propriétés à Lods. Hugonin Lancrenon ou « Lancranon d’Usier » ou encore « Lancrenon d’Usier » selon les écrits, s’y était installé dans les années 1620 avec son épouse Claudia Demangeot. Étienne Baptiste Lancrenon y était vigneron dans les années 1740.
Les cousines Mathey y avaient encore une maison dans les années 1980. De ses activités passées, le village a gardé les maisons vigneronnes et créé un musée de la Vigne et du Vin, ainsi qu’un parcours ethnologique contant l’histoire de ses anciens forgerons et vignerons.

Dans l’église du village, figure une grande plaque en l’honneur de la famille Lancrenon. Le cimetière compte bien évidemment de très nombreuses tombes de la famille Lancrenon.

Les Chutes Lancrenon

chutes de la rivière Ngou au Cameroun

Les Chutes de Lancrenon se situent sur la localité de Bocarangua, au nord du massif Yadé, sur le cours de la rivière N’Gou (affluent du M’Béré), à la frontière du Cameroun et de la République Centrafricaine.
Pierre Lancrenon les découvrit le 8 août 1905 lors d’une de ses expéditions. Ces chutes sont aujourd’hui répertoriées comme comptant parmi les plus belles d’Afrique.