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Jean est né le 1er mars 1883 à Châlons-sur-Marne (actuel Châlons-en-Champagne). Il a fait ses études à Paris, comme ses frères, à Stanislas et est entré à Polytechnique en 1904.
Après son service militaire au 14ème d’artillerie à Châlons-sur-Marne, Jean a choisi de suivre la même carrière que son père et est entré comme attaché au service Matériel et Traction des Chemins de Fer du Nord à Lille en 1907.
La même année il a épousé Thérèse Chauveau, fille d’un notaire de Poitiers. Le ménage Jean s’est installé à Lille, 9 boulevard Denis Papin, où sont nés Jacques en 1908, Louise en 1910 et Pierre en 1912. Ils y sont restés jusqu’en juillet 1914, mais partis en vacances à Mers-les-Bains, ils ne retrouveront leur maison, avec le contenu, qu’en 1919. La maison a été occupée par des officiers allemands. Jean, libéré par les chemins de fer, a rejoint le 24ème d’artillerie à Besançon. Sa famille s’est réfugiée à Poitiers. En octobre 1914 est né Etienne, mais Jean, en 1915, est rappelé par les chemins de fer à Creil et il a installé sa famille à Nogent-sur-Oise, ou est né Michel en juin 1917. Jean sera très souvent appelé, avec une énorme grue de levage, à rétablir les établissements ferroviaires continuellement bombardés.
En 1919 Jean a été nommé ingénieur à Paris Nord et il a installé sa famille à Paris IXème, 60 rue de Maubeuge. En 1920 et 1921 sont nés Elisabeth et Marie. En 1932 Jean a été nommé chef du service Matériel et Traction des chemins de fer du Nord. Il a accédé au même titre que son père et il en a été très fier.
En 1940, il a fait valoir ses droits à la retraite pour reprendre une activité extérieure comme directeur à la régie générale des chemins de fer et travaux publics qui exploite le port de Beyrouth et des lignes de chemins de fer au Liban, en Syrie et en Turquie. De 1940 à 1950 il fera de nombreux séjours au Moyen-Orient avec une exception entre 1942 et 1944 où le tournant de la guerre l’en empêche.
Après 1950, il a entraîné sa femme dans de très nombreux voyages avec un séjour aux Etats-Unis chez Michel et Joy à Washington.
En 1943 le décès de son fils Jacques a été un deuil douloureux mais il a reporté sur son petit fils Bernard et le ménage de celui-ci toute son affection, et en 1963 il a été douloureusement frappé par la mort de Thierry, 5 ans, fils de Michel et Joy. Jean et Thérèse sont restés jusqu’à leur disparition dans l’appartement de la rue de Maubeuge et passaient l’été dans leur maison de Champagne-sur-Oise.
Jean est décédé le 30 janvier 1969. Sa femme l’avait précédé trois ans plus tôt. Ils sont inhumés à Juzennecourt.